Donc voici les étapes de l'opération:
- Démarrer le serveur avec un livecd (rien de bien sorcier)
- Monter la partition avec la commande suivante (la partition était sur hda3)
- Effacer le fichier /.autofsck
- Modifier le fichier /etc/rc.d/rc.local (le fichier de démarrage peut varier selon la distro linux) et y ajouter la création du fichier /fastboot
(ajout de la ligne suivante)
- Démonter la partition
- Ajustement du scan automatique des partitions avec tune2fs
- Redémarrage du serveur
- Et voilà : un système qui démarre sans fsck
Voici donc les étapes plus en détails :
Le démarrage à partir d’un livecd et le montage de la partition sont tous deux des procédures simples normalement. Là où ça devient plus intéressant est ce qui suit : le fichier .autofsck a été créé étant donné que j’ai dû fermer le serveur pendant son boot (mauvaise idée je sais mais j’ai dû faire vite). Ce fichier est utilisé par linux pour vérifier si le système s’est bel et bien fermé correctement la dernière fois. En l’effaçant, il ne voit rien passer et pense que le système a été éteint de façon normale. Ensuite, nous avons le fichier fastboot : il sert à indiquer au démarrage de ne pas vérifier les partitions avec fsck (en plein ce que nous voulons) et comme ce fichier s’efface une fois le système démarré, nous devons donc forcer la création du fichier chaque fois d’où l’utilisation de /etc/rc.d/rc.local. Après un démontage de partition, j’ai ajusté le nombre de fois avant que la commande fsck soit forcée sur cette dernière en utilisant tune2fs : avec -c 0 le système ne demandera pas de vérification du disque même après plusieurs redémarrages. J’ai finalement redémarré le serveur normalement et voilà : pas de scan avec fsck!
Pour finir, je tiens à dire que cette expérience n’a eu qu’un seul point positif : en apprendre un peu plus sur le démarrage de linux puisqu’en fin de compte, cette opération n’est vraiment pas recommandable étant donné qu’aucune vérification des partitions ne sera effectuée par la suite. Il s’agit vraiment d’une solution de dernier recours afin de permettre de faire fonctionner un système le temps de finaliser quelques trucs comme une seconde sauvegarde qui sait … ou encore récupérer la première qui se trouvait sur la partition en question.
Crédit : Kioptrix
- Démarrer le serveur avec un livecd (rien de bien sorcier)
- Monter la partition avec la commande suivante (la partition était sur hda3)
Code:
mount /dev/hda3 /mnt/hd
Code:
rm /mnt/hd/.autofsck
Code:
vi /mnt/hd/etc/rc.d/rc.local
Code:
touch /fastboot
Code:
umount /dev/hda3
Code:
tune2fs -c 0 /dev/hda3
- Et voilà : un système qui démarre sans fsck
Voici donc les étapes plus en détails :
Le démarrage à partir d’un livecd et le montage de la partition sont tous deux des procédures simples normalement. Là où ça devient plus intéressant est ce qui suit : le fichier .autofsck a été créé étant donné que j’ai dû fermer le serveur pendant son boot (mauvaise idée je sais mais j’ai dû faire vite). Ce fichier est utilisé par linux pour vérifier si le système s’est bel et bien fermé correctement la dernière fois. En l’effaçant, il ne voit rien passer et pense que le système a été éteint de façon normale. Ensuite, nous avons le fichier fastboot : il sert à indiquer au démarrage de ne pas vérifier les partitions avec fsck (en plein ce que nous voulons) et comme ce fichier s’efface une fois le système démarré, nous devons donc forcer la création du fichier chaque fois d’où l’utilisation de /etc/rc.d/rc.local. Après un démontage de partition, j’ai ajusté le nombre de fois avant que la commande fsck soit forcée sur cette dernière en utilisant tune2fs : avec -c 0 le système ne demandera pas de vérification du disque même après plusieurs redémarrages. J’ai finalement redémarré le serveur normalement et voilà : pas de scan avec fsck!
Pour finir, je tiens à dire que cette expérience n’a eu qu’un seul point positif : en apprendre un peu plus sur le démarrage de linux puisqu’en fin de compte, cette opération n’est vraiment pas recommandable étant donné qu’aucune vérification des partitions ne sera effectuée par la suite. Il s’agit vraiment d’une solution de dernier recours afin de permettre de faire fonctionner un système le temps de finaliser quelques trucs comme une seconde sauvegarde qui sait … ou encore récupérer la première qui se trouvait sur la partition en question.
Crédit : Kioptrix
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