Bonjour à tous !
Le bitcoin est aujourd’hui une technologie très controversé. Avec ceux qui dénoncent des arnaques financières et ceux qui défendent son ingéniosité. Actuellement je ne suis pas en mesure de certifier qu’il est sécurisé ou non, mais je vais présenter ce réseau décentralisé de façon précise et impartiale. J’espère ensuite lancer un débat intelligent entre les membres d’Hackademics sur des pistes possibles d’insécurités (failles, collisions, confidentialité, anonymat).
Bonne lecture
bitcoin.jpg
Plan
Introduction
La monnaie
Le bitcoin
Introduction
Ce tutoriel porte sur le fonctionnement financier, ainsi j’ai décidé de le couper en deux parties : le système bancaire actuel (banques centrales & banques commerciales) et les monnaies virtuelles décentralisés (Bitcoin, Litecoin, Namecoin, PPCoin, Terracoin, Ixcoin, Devcoin, Novacoin, Bytecoin, Feathercoin, Freicon, Powercoin, Tonal, I0Coin, Tenebrix, Junkcoin, Fairbrix, Coiledcoin, Yacoin, CHNcoin, Liquidcoin, Mincoin, BBQcoin, Rucoin, etc ... )
Comme on peut le voir ci-dessus, il existe une infinité de monnaie virtuelle décentralisé et le bitcoin les dépasse pour différentes spécificités que nous verrons plus tard. A savoir qu’il existait déjà des monnaies virtuelles centralisé. Par exemple dans Second Life, Fly For Fun, Amazon, Facebook et plus récemment dans les jeux rôles massivement multi-joueurs avec l’arrivé du Gold Farming.
Gold Farming : Comme son nom l’indique, on cultive de l’or. Des firmes chinoises se sont mises en tête d'exploiter des enfants afin d'échanger de l'argent ou des objets virtuelles contre des dollars américains. Le problème principal est bien entendu l'exploitation infantile mais aussi la destruction progressive du jeu, dont par exemple Blizzard essaye tant bien que mal de réguler.
A travers le Gold Farming on se rend compte de l’incapacité à réguler une monnaie virtuelle. Puis-ce que la création monétaire intervient à la fin d’un combat ou d’une quête et sa valeur apparaît à la revente en dollars. Cette pratique ne peut être interdite ; le temps se paye !
J’ai différencié les monnaies virtuelles centralisées de celles décentralisées. Pour comprendre, il faut imaginer les différents acteurs qui entrent en jeu.
Le défi ici est de définir cette monnaie virtuelle. Car les banques utilisent depuis très longtemps ce système de dématérialisation de la monnaie (monnaie scripturale). A différencier toutefois que dans un réseau bitcoin, les paquets de pièces sont générés par un algorithme de chiffrement contrairement à la monnaie scripturale qui stocke la valeur de façon brute, numérique. A la lecture de quelques articles sur le sujet, on peut la définir comme : d’une quantité de valeur dématérialisé et échangé, au sein d’un réseau indépendant et sécurisé, par deux tiers de confiance.
La monnaie
I- Les origines
Pour arriver à ces échanges de monnaie dématérialisée, il faut en comprendre les enjeux.
Nos ancêtres ont eu besoin de définir un moyen d’échange pour transmettre le pouvoir de propriété, afin de développer l’économie et de réduire les jalousies. La première monnaie fut le sel : utile dans les plats, possibilité infinie d’en disposer, complexe à obtenir, facile à transporter et à diviser. Tout pour plaire ! On l’appellera la monnaie marchandise. Avec malheureusement les autres produits dérivés qui eux n’étaient pas ou faiblement divisible (blé, avoine, coquillages).
Puis vient la monnaie métallique dans les débuts de la forge, or et diamant étaient échangés. Le problème du transport et des brigands sur les routes du Moyen Age contraint la société à inventer la monnaie papier, qui était un titre de créance. On amène un sac d’or à la trésorerie qui la stocke et donne une sorte de bon. Une fois échangé avec un marchand, le titre transmet la disposition du bien à son receveur. Jusque-là tout va bien, on conserve un élément matériel. Sauf que les trésoriers recevaient de moins en moins de visite des receveurs pour vérifier la disponibilité du bien matériel – les échanges étaient maintenant basés sur la confiance. En effet les trésoriers pouvaient fournir autant de titre de créance qu’ils le voulaient. Résultat la valeur de la monnaie papier devint rapidement supérieure à la valeur des biens entreposés. Il née la monnaie dématérialisé ou scripturale.
En 1871, on s’aperçoit de cette dématérialisation où l’or n’est plus une réserve fractionnaire de la monnaie. Pour se rattraper les institutions financières appelèrent ça un prêt. Le principe est de créer ex-nilho (depuis rien) une valeur monétaire et de la détruire une fois remboursé. Sauf qu’en 1929 aux Etats Unis apparaît une crise économique lié l’augmentation de la masse monétaire. La masse monétaire est simplement la quantité totale de monnaie en circulation (monnaie fiduciaire : billets & pièces ; monnaie scripturale : monnaie virtuelle). Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’une peur généralisé. Les prix augmentant considérablement suite à un plafond financier sans cesse en augmentation, logiquement le pouvoir des ménages baissent. Avec la confiance ! Et ça fonctionne dans les devises, si aujourd’hui l’euro perd sa splendeur c’est à cause du manque de confiance internationale.
II- La confiance
Pourquoi est-ce que la confiance joue un rôle important dans le réseau financier ?
Très simplement, un échange monétaire est un contrat entre deux personnes physiques (humains) ou morales (organisations). Par exemple un particulier achète chez un grossiste des sirops – l’échange monétaire s’accompagne d’un contrat : le particulier donne un pouvoir de propriété sur n’importe quel bien de même valeur et l’entreprise envoie la commande. Il se peut qu’un des deux parties n’appliquent pas les termes du contrat, on parle alors de fraude. La monnaie est un droit d’acquisition, tant que la confiance entre les parties n’est pas parfaite, on refuse l’échange – normal.
III- Création monétaire
J’en ai déjà parlé plus haut. Créer de la monnaie permet d’offrir au client la possibilité de recevoir un bien sans en posséder les moyens. Une fois remboursé, la monnaie disparaît. Sauf que les banques sont sacrément futées et elles ont décidés de mettre en place un pourcentage de remboursement – à taux fixe ou à taux variable – entraînant ainsi les problèmes de remboursement. A partir du moment où le client est endetté, on génère de la monnaie. Et contrairement au Gold Farming, la valeur de la monnaie est tout de suite effective (tout le monde à confiance dans la monnaie bancaire). Ce qui entraîne des crises financières puis économiques.
Le bitcoin
I- Guide d’utilisation
Le bitcoin fut inventé par (le pseudonyme) Satoshi Nakamoto en 2009. Écrit en C++, sa plateforme offre une capacité d’échange pair à pair sécurisé (selon lui) pour protéger des transmissions monétaires. La confiance est basée sur la robustesse cryptographique des échanges – si vous avez compris le principe, il est aisé d’imaginer que des arguments contraires peuvent faire chuter la plateforme dans l’oubli.
Son succès est arrivé avant la fameuse chute du 11 Avril 2013 et après. Puis-ce qu’après le boum médiatique que les financiers attendaient pour plonger cette nouvelle solution financière dans l’oubli ; il est finalement devenu un endroit d’intérêt pour les particuliers. Pour le moment, on ne connaît pas bien ses faiblesses pour s’assurer de sa pérennité. Mais il est clair que des nouveaux virus risquent de déferler en masse sur internet pour casser le porte-monnaie électronique.
Le porte-monnaie électronique est le refuge monétaire du bitcoin. Il peut être chiffré avec un mot de passe pour s’assurer de sa confidentialité. Se représentant comme un fichier, il peut être transporté sur un autre ordinateur via un système d’échange (clef USB, cloud).
N’importe qui peut posséder un ou plusieurs porte-monnaie électronique, même vide. Il suffit de télécharger le client bitcoin sur internet et de se synchroniser au réseau – plusieurs centaines de blocs vont être téléchargés. Une fois terminé, vous avez la possibilité de recevoir et d’envoyer de l’argent virtuel.
II- Transaction et génération des clefs
En premier lieu, le système génère une clef privé et une clef publique. Basé sur un système de chiffrement asymétrique à courbe elliptique (ECDSA 256 bit). On génère à partir de la clef publique, une adresse bitcoin. Clef privé -> Clef publique -> Adresse. Ici on pourrait se poser la question de la collision – si le système génère exactement la même adresse ? Heureusement le paquet de transaction est beaucoup plus complexe.
Le paquet de transaction possède quatre informations : l’ID de la transaction précédente, le montant, la clef publique et la signature. La signature protège l’intégralité du contenu grâce à la clef privée. Le message envoyé est double (Last ID, Montant, Clef publique + Signature (Last ID, Montant, Clef publique)) et permet d’identifier le créancier (celui qui paye). Pour vérifier la transaction, la clef publique servira à déchiffrer la signature.
III- Les mineurs
Pour être confiant de la transaction, on fait appel à des mineurs. Ce sont des personnes livrant une partie de leurs puissances de calcules pour confirmer l’exactitude des transactions. En sachant que le réseau bitcoin possède un chaînage particulier, ces blocs de transactions ne peuvent être modifiés. Et apparaît un système un peu particulier Proof of work (preuve de travail), qui consiste à calculer le bloc suivant inférieur à un seuil, une fois trouvé le mineur reçoit une récompense en bitcoin pour son travail. Est-ce que le calcul sert dans les transmissions ? Semble-t-il oui, mais je ne suis pas encore assez renseigné. On parle sur des sites internet de challenge. Les mineurs reçoivent cette récompense monétaire après avoir résolu le problème posé, d’où le nom de preuve de travail ou preuve de calcul. A noter que ce système de création monétaire se limite à 21 millions de bitcoin et que les récompenses baissent en fonction de la monnaie disponible.
J'espère que l'article vous a plu. Ce n'est qu'une ébauche que j'ai pu constituer en me promenant sur internet. Et si vous avez des précisions à apporter, j'en suis tout ouïe !
Le bitcoin est aujourd’hui une technologie très controversé. Avec ceux qui dénoncent des arnaques financières et ceux qui défendent son ingéniosité. Actuellement je ne suis pas en mesure de certifier qu’il est sécurisé ou non, mais je vais présenter ce réseau décentralisé de façon précise et impartiale. J’espère ensuite lancer un débat intelligent entre les membres d’Hackademics sur des pistes possibles d’insécurités (failles, collisions, confidentialité, anonymat).
Bonne lecture
bitcoin.jpg
Plan
Introduction
La monnaie
- I - Les origines
- II - La confiance
- III - Création monétaire
Le bitcoin
- I - Guide d'utilisation
- II - Transaction et génération des clefs
- III - Les mineurs
Introduction
Ce tutoriel porte sur le fonctionnement financier, ainsi j’ai décidé de le couper en deux parties : le système bancaire actuel (banques centrales & banques commerciales) et les monnaies virtuelles décentralisés (Bitcoin, Litecoin, Namecoin, PPCoin, Terracoin, Ixcoin, Devcoin, Novacoin, Bytecoin, Feathercoin, Freicon, Powercoin, Tonal, I0Coin, Tenebrix, Junkcoin, Fairbrix, Coiledcoin, Yacoin, CHNcoin, Liquidcoin, Mincoin, BBQcoin, Rucoin, etc ... )
Comme on peut le voir ci-dessus, il existe une infinité de monnaie virtuelle décentralisé et le bitcoin les dépasse pour différentes spécificités que nous verrons plus tard. A savoir qu’il existait déjà des monnaies virtuelles centralisé. Par exemple dans Second Life, Fly For Fun, Amazon, Facebook et plus récemment dans les jeux rôles massivement multi-joueurs avec l’arrivé du Gold Farming.
Gold Farming : Comme son nom l’indique, on cultive de l’or. Des firmes chinoises se sont mises en tête d'exploiter des enfants afin d'échanger de l'argent ou des objets virtuelles contre des dollars américains. Le problème principal est bien entendu l'exploitation infantile mais aussi la destruction progressive du jeu, dont par exemple Blizzard essaye tant bien que mal de réguler.
A travers le Gold Farming on se rend compte de l’incapacité à réguler une monnaie virtuelle. Puis-ce que la création monétaire intervient à la fin d’un combat ou d’une quête et sa valeur apparaît à la revente en dollars. Cette pratique ne peut être interdite ; le temps se paye !
J’ai différencié les monnaies virtuelles centralisées de celles décentralisées. Pour comprendre, il faut imaginer les différents acteurs qui entrent en jeu.
- Dans notre système bancaire actuel, les clients possèdent chacun un responsable financier, donc pour une transaction entre deux personnes le réseau doit posséder 4 acteurs (A -> Banque A -> Banque B -> B). On parle de système à quatre points.
- Dans un système de monnaie virtuelle centralisé, apparaît un seul intermédiaire – l’hébergeur de la monnaie – on parle alors d’un système à trois points (A -> Serveur -> B).
- Pensez maintenant qu’avec le système bitcoin on élimine les intermédiaires, faisant correspondre au système pair à pair que nous connaissons bien (A -> B). Ça permet d’éviter des taxes d’assurances que les banques imposent lors d’une transaction. Et par excellence d’être anonyme – au profit du blanchiment d’argent.
Le défi ici est de définir cette monnaie virtuelle. Car les banques utilisent depuis très longtemps ce système de dématérialisation de la monnaie (monnaie scripturale). A différencier toutefois que dans un réseau bitcoin, les paquets de pièces sont générés par un algorithme de chiffrement contrairement à la monnaie scripturale qui stocke la valeur de façon brute, numérique. A la lecture de quelques articles sur le sujet, on peut la définir comme : d’une quantité de valeur dématérialisé et échangé, au sein d’un réseau indépendant et sécurisé, par deux tiers de confiance.
La monnaie
I- Les origines
Pour arriver à ces échanges de monnaie dématérialisée, il faut en comprendre les enjeux.
Nos ancêtres ont eu besoin de définir un moyen d’échange pour transmettre le pouvoir de propriété, afin de développer l’économie et de réduire les jalousies. La première monnaie fut le sel : utile dans les plats, possibilité infinie d’en disposer, complexe à obtenir, facile à transporter et à diviser. Tout pour plaire ! On l’appellera la monnaie marchandise. Avec malheureusement les autres produits dérivés qui eux n’étaient pas ou faiblement divisible (blé, avoine, coquillages).
Puis vient la monnaie métallique dans les débuts de la forge, or et diamant étaient échangés. Le problème du transport et des brigands sur les routes du Moyen Age contraint la société à inventer la monnaie papier, qui était un titre de créance. On amène un sac d’or à la trésorerie qui la stocke et donne une sorte de bon. Une fois échangé avec un marchand, le titre transmet la disposition du bien à son receveur. Jusque-là tout va bien, on conserve un élément matériel. Sauf que les trésoriers recevaient de moins en moins de visite des receveurs pour vérifier la disponibilité du bien matériel – les échanges étaient maintenant basés sur la confiance. En effet les trésoriers pouvaient fournir autant de titre de créance qu’ils le voulaient. Résultat la valeur de la monnaie papier devint rapidement supérieure à la valeur des biens entreposés. Il née la monnaie dématérialisé ou scripturale.
En 1871, on s’aperçoit de cette dématérialisation où l’or n’est plus une réserve fractionnaire de la monnaie. Pour se rattraper les institutions financières appelèrent ça un prêt. Le principe est de créer ex-nilho (depuis rien) une valeur monétaire et de la détruire une fois remboursé. Sauf qu’en 1929 aux Etats Unis apparaît une crise économique lié l’augmentation de la masse monétaire. La masse monétaire est simplement la quantité totale de monnaie en circulation (monnaie fiduciaire : billets & pièces ; monnaie scripturale : monnaie virtuelle). Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’une peur généralisé. Les prix augmentant considérablement suite à un plafond financier sans cesse en augmentation, logiquement le pouvoir des ménages baissent. Avec la confiance ! Et ça fonctionne dans les devises, si aujourd’hui l’euro perd sa splendeur c’est à cause du manque de confiance internationale.
II- La confiance
Pourquoi est-ce que la confiance joue un rôle important dans le réseau financier ?
Très simplement, un échange monétaire est un contrat entre deux personnes physiques (humains) ou morales (organisations). Par exemple un particulier achète chez un grossiste des sirops – l’échange monétaire s’accompagne d’un contrat : le particulier donne un pouvoir de propriété sur n’importe quel bien de même valeur et l’entreprise envoie la commande. Il se peut qu’un des deux parties n’appliquent pas les termes du contrat, on parle alors de fraude. La monnaie est un droit d’acquisition, tant que la confiance entre les parties n’est pas parfaite, on refuse l’échange – normal.
III- Création monétaire
J’en ai déjà parlé plus haut. Créer de la monnaie permet d’offrir au client la possibilité de recevoir un bien sans en posséder les moyens. Une fois remboursé, la monnaie disparaît. Sauf que les banques sont sacrément futées et elles ont décidés de mettre en place un pourcentage de remboursement – à taux fixe ou à taux variable – entraînant ainsi les problèmes de remboursement. A partir du moment où le client est endetté, on génère de la monnaie. Et contrairement au Gold Farming, la valeur de la monnaie est tout de suite effective (tout le monde à confiance dans la monnaie bancaire). Ce qui entraîne des crises financières puis économiques.
Le bitcoin
I- Guide d’utilisation
Le bitcoin fut inventé par (le pseudonyme) Satoshi Nakamoto en 2009. Écrit en C++, sa plateforme offre une capacité d’échange pair à pair sécurisé (selon lui) pour protéger des transmissions monétaires. La confiance est basée sur la robustesse cryptographique des échanges – si vous avez compris le principe, il est aisé d’imaginer que des arguments contraires peuvent faire chuter la plateforme dans l’oubli.
Son succès est arrivé avant la fameuse chute du 11 Avril 2013 et après. Puis-ce qu’après le boum médiatique que les financiers attendaient pour plonger cette nouvelle solution financière dans l’oubli ; il est finalement devenu un endroit d’intérêt pour les particuliers. Pour le moment, on ne connaît pas bien ses faiblesses pour s’assurer de sa pérennité. Mais il est clair que des nouveaux virus risquent de déferler en masse sur internet pour casser le porte-monnaie électronique.
Le porte-monnaie électronique est le refuge monétaire du bitcoin. Il peut être chiffré avec un mot de passe pour s’assurer de sa confidentialité. Se représentant comme un fichier, il peut être transporté sur un autre ordinateur via un système d’échange (clef USB, cloud).
N’importe qui peut posséder un ou plusieurs porte-monnaie électronique, même vide. Il suffit de télécharger le client bitcoin sur internet et de se synchroniser au réseau – plusieurs centaines de blocs vont être téléchargés. Une fois terminé, vous avez la possibilité de recevoir et d’envoyer de l’argent virtuel.
II- Transaction et génération des clefs
En premier lieu, le système génère une clef privé et une clef publique. Basé sur un système de chiffrement asymétrique à courbe elliptique (ECDSA 256 bit). On génère à partir de la clef publique, une adresse bitcoin. Clef privé -> Clef publique -> Adresse. Ici on pourrait se poser la question de la collision – si le système génère exactement la même adresse ? Heureusement le paquet de transaction est beaucoup plus complexe.
Le paquet de transaction possède quatre informations : l’ID de la transaction précédente, le montant, la clef publique et la signature. La signature protège l’intégralité du contenu grâce à la clef privée. Le message envoyé est double (Last ID, Montant, Clef publique + Signature (Last ID, Montant, Clef publique)) et permet d’identifier le créancier (celui qui paye). Pour vérifier la transaction, la clef publique servira à déchiffrer la signature.
III- Les mineurs
Pour être confiant de la transaction, on fait appel à des mineurs. Ce sont des personnes livrant une partie de leurs puissances de calcules pour confirmer l’exactitude des transactions. En sachant que le réseau bitcoin possède un chaînage particulier, ces blocs de transactions ne peuvent être modifiés. Et apparaît un système un peu particulier Proof of work (preuve de travail), qui consiste à calculer le bloc suivant inférieur à un seuil, une fois trouvé le mineur reçoit une récompense en bitcoin pour son travail. Est-ce que le calcul sert dans les transmissions ? Semble-t-il oui, mais je ne suis pas encore assez renseigné. On parle sur des sites internet de challenge. Les mineurs reçoivent cette récompense monétaire après avoir résolu le problème posé, d’où le nom de preuve de travail ou preuve de calcul. A noter que ce système de création monétaire se limite à 21 millions de bitcoin et que les récompenses baissent en fonction de la monnaie disponible.
J'espère que l'article vous a plu. Ce n'est qu'une ébauche que j'ai pu constituer en me promenant sur internet. Et si vous avez des précisions à apporter, j'en suis tout ouïe !
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