ProtonMail, c’est le nom d’un service de messagerie concentré sur la sécurité des internautes créé par des ingénieurs du CERN et du MIT, outrés par les pratiques des agences de renseignement, telle la NSA.
ProtonMail est hébergé en Suisse, il est donc protégé par les lois de Swiss Federal Data Protection Act et Swiss Federal Data Protection Ordinance, qui sont réputées pour être très strictes. L’équipe explique qu’aucune métadonnée n’est collectée comme l’adresse IP ou l’heure de connexion. Le service met à disposition un chiffrement de bout en bout basé sur OpenPGP, AES et RSA, sans que les clés privées des utilisateurs soient stockées.
Le webmail dispose de deux mots de passe. Le premier permet d’authentifier l’utilisateur pour lui afficher sa boite, et le second ne transite jamais par les serveurs de la société. Il sert à déchiffrer les données de l’utilisateur directement dans son navigateur. Il ne faudra donc pas oublier ce mot de passe puisque celui-ci ne pourra être récupéré. La messagerie permet également de détruire automatiquement les messages envoyés au bout de quelques heures après leur lecture.
Les utilisateurs de ProtonMail peuvent également envoyer des messages chiffrés vers les messageries comme Yahoo!, Gmail ou encore Outlook. Les destinataires recevront un lien vers le message qui se déchiffrera dans leur navigateur après avoir saisi un mot de passe partagé auparavant entre les deux correspondants.
ProtonMail est actuellement en beta, mais est victime de son succès. La version avait été lancée le 16 mai dernier, et les inscriptions ont été fermées 3 jours après.
Si vous désirez avoir plus d’informations sur ce webmail, rendez-vous sur le site internet du projet : https://protonmail.ch/
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