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Deux nouvelles nucléobases viennent d'être ajoutées à l'ADN d'une bactérie (Escherichia coli).
Les nucléobases, notées (A, T, G, C et U) sont des molécules organiques qui entrent dans la composition, avec les pentoses (sucre à 5 atomes de carbone) et de groupements de phosphates, des nucléotides, des molécules qui sont la base des acides nucléiques comme l'ARN et l'ADN.
Pour l'ADN, les nucléobases présentes sont A (l'adénine), T (la thymine), G (la guanine) et C (la cytosine). L' uracile (notée U) est en revanche spécifique à l'ARN.
l'adénine et la guanine font partie des bases puriques, elles sont dérivées de la purine. La thymine et la cytosine quant-à-elles sont des dérivées de la pyrimidine.
Ces bases azotées reliées entre elles par liaison hydrogène forment ce qu'on appelle des paires de bases (notées pb) sous la forme esclusive A-T et C-G.
Tout organisme vivant possède un ADN codé par ces deux paires de bases. Ils ont donc ajouté une paire de bases artificielle en plus.
L'équipe de scientifiques dirigée par le professeur [s]maboule[/s] Floyd Romesberg à l'Institut de recherche Scripps de La Jolla aux États-Unis et qui travaille depuis bientôt 24 ans là-dessus a donc réussi à étendre cet alphabet et à l'intégrer dans l'ADN d'une bactérie (d'Escherichia coli, une bactérie intestinale présente chez l'homme et les animaux à sang chaud), mais aussi à faire se répliquer sur plusieurs générations.
Ils ont développé cette nouvelle paire de bases (d5SICS–dNaM) puis ensuite, synthétisé un plasmide (une molécule d'ADN se trouvant en très grand nombre, pouvant s'autorépliquer (autrement appelé réplicon) et n'étant pas nécessaire à la survit d'une cellule) qui contiendrait les paires de bases habituelles (A-T C-G) plus celle créée artificiellement pour finalement l'incorporer à la bactérie grâce à une greffe de protéines de transfert (provenant d'une algue) sur son enveloppe externe.
C'est un succès pour la biologie donc, les applications sont encore hypothétiques, mais on peut déjà penser à la médecine &c.
Bravo la science!
Nature
Les nucléobases, notées (A, T, G, C et U) sont des molécules organiques qui entrent dans la composition, avec les pentoses (sucre à 5 atomes de carbone) et de groupements de phosphates, des nucléotides, des molécules qui sont la base des acides nucléiques comme l'ARN et l'ADN.
Pour l'ADN, les nucléobases présentes sont A (l'adénine), T (la thymine), G (la guanine) et C (la cytosine). L' uracile (notée U) est en revanche spécifique à l'ARN.
l'adénine et la guanine font partie des bases puriques, elles sont dérivées de la purine. La thymine et la cytosine quant-à-elles sont des dérivées de la pyrimidine.
Ces bases azotées reliées entre elles par liaison hydrogène forment ce qu'on appelle des paires de bases (notées pb) sous la forme esclusive A-T et C-G.
Tout organisme vivant possède un ADN codé par ces deux paires de bases. Ils ont donc ajouté une paire de bases artificielle en plus.
L'équipe de scientifiques dirigée par le professeur [s]maboule[/s] Floyd Romesberg à l'Institut de recherche Scripps de La Jolla aux États-Unis et qui travaille depuis bientôt 24 ans là-dessus a donc réussi à étendre cet alphabet et à l'intégrer dans l'ADN d'une bactérie (d'Escherichia coli, une bactérie intestinale présente chez l'homme et les animaux à sang chaud), mais aussi à faire se répliquer sur plusieurs générations.
Ils ont développé cette nouvelle paire de bases (d5SICS–dNaM) puis ensuite, synthétisé un plasmide (une molécule d'ADN se trouvant en très grand nombre, pouvant s'autorépliquer (autrement appelé réplicon) et n'étant pas nécessaire à la survit d'une cellule) qui contiendrait les paires de bases habituelles (A-T C-G) plus celle créée artificiellement pour finalement l'incorporer à la bactérie grâce à une greffe de protéines de transfert (provenant d'une algue) sur son enveloppe externe.
C'est un succès pour la biologie donc, les applications sont encore hypothétiques, mais on peut déjà penser à la médecine &c.
Bravo la science!
Nature
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