#opmegaupload twitter Anonymous à 1.30 du matin : viré manuellement par Twitter.
Sarkozy le déclencheur :
• Nicolas Sarkozy, qui a ravivé fin novembre le combat contre les sites de streaming illégal et de téléchargement direct en France, a été l'un des premiers à saluer la fermeture de Megaupload jeudi soir. Dans un communiqué publié dans la nuit, le président de la République a salué l'action de la justice américaine et souligné que la lutte contre ce type de sites «constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création».
Pour Nicolas Sarkozy, «le moment est venu d'une collaboration judiciaire et policière active entre États pour porter un coup d'arrêt [au] développement» des sites de streaming et de téléchargement direct, qui tirent profit du piratage. Le chef de l'État «invite les ministres concernés ainsi que la Hadopi (Haute autorité de lutte contre le téléchargement illégal) [...], à étudier rapidement l'utilité de compléter notre législation par de nouvelles dispositions et à lui faire, le cas échéant, des propositions en ce sens». Actuellement, le système de la riposte graduée est uniquement taillé pour lutter contre le «peer-to-peer».
Très réactif, l'Élysée a souhaité devancer François Hollande en communiquant le premier sur cette fermeture, explique un collaborateur du chef de l'État au Figaro. Alors que l'Hadopi a concentré son action sur les internautes, une approche peu populaire, la présidence a tenu à montrer que la lutte contre le téléchargement illégal passait aussi par la fermeture des plateformes internationales, quiprospèrent grâce au piratage, avance cette même source.
• La satisfaction de Nicolas Sarkozy est partagée par les ayants droit de part le monde. En France, le directeur général de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), Pascal Rogard, s'est réjoui de la fermeture du site. C'est «oui un vrai plaisir qui prouve que dès lors qu'on s'en donne les moyens ces gars-là sont des tigres de papier», a-t-il écrit sur Twitter. Aux États-Unis, la RIAA, l'association professionnelle du disque, exprime sa «reconnaissance» à l'égard du département américain de la Justice pour son action.
• En face, le Parti pirate juge que Megaupload était au contraire «bien connu» pour collaborer avec les ayants droit en supprimant les contenus illégaux et s'interroge sur le calendrier de ce «raid», qui intervient au lendemain d'une journée de manifestation contre les projets de loi Sopa et Pipa, deux textes qui doivent renforcer la lutte contre le piratage aux États-Unis.
• Benjamin Bayart, fondateur du fournisseur d'accès alternatif FDN, estime que «l'arrêt d'un service centralisé est une bonne nouvelle». «Sinon, bittorrent marche mieux que jamais. Internet va bien, lui», écrit-il sur Twitter.
• Pour la Quadrature du net, qui s'était opposée à la loi Hadopi en France, «le retrait de Megaupload d'Internet montre une tentative globale de contrôler et de censurer Internet [et] met en évidence la violence de la guerre disproportionnée menée au nom d'un droit d'auteur dépassé».
• Même discours chez Éva Joly. «La fermeture de Megaupload et l'arrestation de ces dirigeants est un symptôme supplémentaire de l'incapacité des pouvoirs publics à se projeter au 21ème siècle et à concevoir un projet global éthique associant rémunération des auteurs et fluidité de la culture sur internet», a commenté la candidate d'Europe Écologie-Les Verts à l'élection présidentielle.
Sarkozy le déclencheur :
• Nicolas Sarkozy, qui a ravivé fin novembre le combat contre les sites de streaming illégal et de téléchargement direct en France, a été l'un des premiers à saluer la fermeture de Megaupload jeudi soir. Dans un communiqué publié dans la nuit, le président de la République a salué l'action de la justice américaine et souligné que la lutte contre ce type de sites «constitue une impérieuse nécessité pour la préservation de la diversité culturelle et le renouvellement de la création».
Pour Nicolas Sarkozy, «le moment est venu d'une collaboration judiciaire et policière active entre États pour porter un coup d'arrêt [au] développement» des sites de streaming et de téléchargement direct, qui tirent profit du piratage. Le chef de l'État «invite les ministres concernés ainsi que la Hadopi (Haute autorité de lutte contre le téléchargement illégal) [...], à étudier rapidement l'utilité de compléter notre législation par de nouvelles dispositions et à lui faire, le cas échéant, des propositions en ce sens». Actuellement, le système de la riposte graduée est uniquement taillé pour lutter contre le «peer-to-peer».
Très réactif, l'Élysée a souhaité devancer François Hollande en communiquant le premier sur cette fermeture, explique un collaborateur du chef de l'État au Figaro. Alors que l'Hadopi a concentré son action sur les internautes, une approche peu populaire, la présidence a tenu à montrer que la lutte contre le téléchargement illégal passait aussi par la fermeture des plateformes internationales, quiprospèrent grâce au piratage, avance cette même source.
• La satisfaction de Nicolas Sarkozy est partagée par les ayants droit de part le monde. En France, le directeur général de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques), Pascal Rogard, s'est réjoui de la fermeture du site. C'est «oui un vrai plaisir qui prouve que dès lors qu'on s'en donne les moyens ces gars-là sont des tigres de papier», a-t-il écrit sur Twitter. Aux États-Unis, la RIAA, l'association professionnelle du disque, exprime sa «reconnaissance» à l'égard du département américain de la Justice pour son action.
• En face, le Parti pirate juge que Megaupload était au contraire «bien connu» pour collaborer avec les ayants droit en supprimant les contenus illégaux et s'interroge sur le calendrier de ce «raid», qui intervient au lendemain d'une journée de manifestation contre les projets de loi Sopa et Pipa, deux textes qui doivent renforcer la lutte contre le piratage aux États-Unis.
• Benjamin Bayart, fondateur du fournisseur d'accès alternatif FDN, estime que «l'arrêt d'un service centralisé est une bonne nouvelle». «Sinon, bittorrent marche mieux que jamais. Internet va bien, lui», écrit-il sur Twitter.
• Pour la Quadrature du net, qui s'était opposée à la loi Hadopi en France, «le retrait de Megaupload d'Internet montre une tentative globale de contrôler et de censurer Internet [et] met en évidence la violence de la guerre disproportionnée menée au nom d'un droit d'auteur dépassé».
• Même discours chez Éva Joly. «La fermeture de Megaupload et l'arrestation de ces dirigeants est un symptôme supplémentaire de l'incapacité des pouvoirs publics à se projeter au 21ème siècle et à concevoir un projet global éthique associant rémunération des auteurs et fluidité de la culture sur internet», a commenté la candidate d'Europe Écologie-Les Verts à l'élection présidentielle.
• La fermeture de Megaupload a donné lieu à une vague de représailles des activistes d'Anonymous, qui ont appelé sur Twitter à une mobilisation massive. Usant de la technique de l'attaque par déni de service, ils ont surchargé les sites du FBI, du ministère américain de la Justice, d'Universal Music, de la RIAA, mais aussi de l'Hadopi en France. «Disons-le clairement, Megaupload, cela ne concerne pas le téléchargement de MP3, mais le futur de la liberté sur Internet», ont-ilsnotamment commenté.
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