Avant de commencer, je tiens à préciser que je suis sain d'esprit et que je ne compte absolument pas blesser qui que ce soit. Ce qui suis est juste issus de mes réféxions dans le métro parisien. En tant qu'expert en sécurité, je ne peut pas m’empêcher de penser au pire cas possible, déformation professionnelle je suppose... bref, voici de quoi il s'agit:
Comme à mon habitude, cet après midi je lisais les nouvelles assis sur mon siège de métro. L'article en question traitait de la terrible épidémie d'Ebola qui sévit actuellement en Afrique.
Le mot de la fin était celui d'un expert, qui nous garantissait que ça ne pourrait jamais arriver en France. Ses arguments étaient les suivants.
1- l'hygiène de la personne moyenne ici est bien meilleure que dans les mégapoles africaines.
2- le système de santé est beaucoup plus costaud ici qu'en Afrique, les malades seront mieux pris en charge.
3- les personnes sont bien mieux éduquées et les professionnels de santé signaleraient rapidement aux autorités tous cas suspect.
En raisonnant de cette façon, effectivement, l'épidémie est improbable. Mais imaginons un instant une personne mal intentionnée. Comment déclencher intentionnellement une épidémie virale de type Ebola de grande ampleur dans une ville comme Paris par exemple ?
Les plus naïfs répondront qu'il faut résoudre de nombreux problèmes complexes, comme la production en masse, et la dissémination du virus dans l'environnement. Deux étapes cruciales qui nécessitent non seulement un savoir faire de pointe, de la recherche, mais aussi un matériel très particulier.
C'est à ce moment qu'est rentré dans le wagon un pauvre bougre demandant la pièce à des gens qui l’ignoraient comme si il n'existait pas. M'est alors venu l'idée suivante:
Au lieu d'infecter directement la majorité population, pourquoi ne pas utiliser un sous ensemble particulièrement vulnérable de cette population. On recrée alors localement les conditions africaines, plus besoin de recherche ou de réacteur biologique pour produire l'agent pathogène en quantité.
Je m'explique:
Les gens qui dorment sous les ponts sont une population fragilisée:
- Leur mode de vie fait que leur système immunitaire est mois performant que celui du citoyen lambda.
- L'hygiène est un luxe qu'ils ne peuvent pas tous se permettre.
- Ils sont nombreux à refuser les soins, de nombreuses études ont souligné la probabilité élevée pour un SDF de développer des maladies mentales (accentue le refus de soin éventuel)
- Ce sont pour beaucoup des gens ayant coupé de nombreux liens sociaux (Ils peuvent être malade, la majorité des gens s'en foutent)
- Ils ont des contacts rapprochés entre eux (comprendre partager la bouteille au goulot, la couverture ou la portion de nourriture), qui est un facteur augmentant considérablement la probabilité de transmission du virus.
- Ils sont faciles à infecter (le coup des couvertures souillés offertes est tout à fait envisageable - https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre...remiers_usages)
- Ils voyagent beaucoup et sont en contact avec de nombreuses personnes (faire la manche dans le métro, dormir sur les sièges, etc.)
- Ils sont difficiles à retrouver. Comment retrouver un malade aussi mobile et toutes les personnes qu'il a fréquenté dans une ville aussi grande ?
Une fois quelques individus infectés, la propagation peut être fulgurante dans la population ciblée. Étant donné la nature exponentielle de l'évolution de l'épidémie, les centres de soins seront rapidement saturés par cette population à risque. L'infection du reste des habitants étant alors beaucoup plus facile.
On peut faire un peu le même raisonnement avec les immigrés illégaux. La méthode ci dessus devrait permettre de réduire drastiquement la masse critique de sujets à infecter pour déclencher une épidémie incontrôlable.
Je sais que c'est... horrible et machiavélique, ou prenez le terme qu'il vous plaira, mais je pense que ce type de scénario n'est pas si infaisable. Qu'en pensez vous ?
Comme à mon habitude, cet après midi je lisais les nouvelles assis sur mon siège de métro. L'article en question traitait de la terrible épidémie d'Ebola qui sévit actuellement en Afrique.
Le mot de la fin était celui d'un expert, qui nous garantissait que ça ne pourrait jamais arriver en France. Ses arguments étaient les suivants.
1- l'hygiène de la personne moyenne ici est bien meilleure que dans les mégapoles africaines.
2- le système de santé est beaucoup plus costaud ici qu'en Afrique, les malades seront mieux pris en charge.
3- les personnes sont bien mieux éduquées et les professionnels de santé signaleraient rapidement aux autorités tous cas suspect.
En raisonnant de cette façon, effectivement, l'épidémie est improbable. Mais imaginons un instant une personne mal intentionnée. Comment déclencher intentionnellement une épidémie virale de type Ebola de grande ampleur dans une ville comme Paris par exemple ?
Les plus naïfs répondront qu'il faut résoudre de nombreux problèmes complexes, comme la production en masse, et la dissémination du virus dans l'environnement. Deux étapes cruciales qui nécessitent non seulement un savoir faire de pointe, de la recherche, mais aussi un matériel très particulier.
C'est à ce moment qu'est rentré dans le wagon un pauvre bougre demandant la pièce à des gens qui l’ignoraient comme si il n'existait pas. M'est alors venu l'idée suivante:
Au lieu d'infecter directement la majorité population, pourquoi ne pas utiliser un sous ensemble particulièrement vulnérable de cette population. On recrée alors localement les conditions africaines, plus besoin de recherche ou de réacteur biologique pour produire l'agent pathogène en quantité.
Je m'explique:
Les gens qui dorment sous les ponts sont une population fragilisée:
- Leur mode de vie fait que leur système immunitaire est mois performant que celui du citoyen lambda.
- L'hygiène est un luxe qu'ils ne peuvent pas tous se permettre.
- Ils sont nombreux à refuser les soins, de nombreuses études ont souligné la probabilité élevée pour un SDF de développer des maladies mentales (accentue le refus de soin éventuel)
- Ce sont pour beaucoup des gens ayant coupé de nombreux liens sociaux (Ils peuvent être malade, la majorité des gens s'en foutent)
- Ils ont des contacts rapprochés entre eux (comprendre partager la bouteille au goulot, la couverture ou la portion de nourriture), qui est un facteur augmentant considérablement la probabilité de transmission du virus.
- Ils sont faciles à infecter (le coup des couvertures souillés offertes est tout à fait envisageable - https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre...remiers_usages)
- Ils voyagent beaucoup et sont en contact avec de nombreuses personnes (faire la manche dans le métro, dormir sur les sièges, etc.)
- Ils sont difficiles à retrouver. Comment retrouver un malade aussi mobile et toutes les personnes qu'il a fréquenté dans une ville aussi grande ?
Une fois quelques individus infectés, la propagation peut être fulgurante dans la population ciblée. Étant donné la nature exponentielle de l'évolution de l'épidémie, les centres de soins seront rapidement saturés par cette population à risque. L'infection du reste des habitants étant alors beaucoup plus facile.
On peut faire un peu le même raisonnement avec les immigrés illégaux. La méthode ci dessus devrait permettre de réduire drastiquement la masse critique de sujets à infecter pour déclencher une épidémie incontrôlable.
Je sais que c'est... horrible et machiavélique, ou prenez le terme qu'il vous plaira, mais je pense que ce type de scénario n'est pas si infaisable. Qu'en pensez vous ?
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