Le chiffre de BEale est une simple subsitution mono-alpha… a clé. Autant le chiffrement est enfantin, autant le déchiffrement demandera obligatoirement le texte sur lequel se base la clé. Sinon... ça serait impossible à déchiffrer. Bref, vous allez saisir plus loin.
Voici la petite histoire (merci wiki), un peu... romanesque :
L'histoire commence en janvier 1820 à Lynchburg, Virginie aux États-Unis. Thomas J. Beale s'installe à l'hôtel de la ville, propriété de Robert Morriss. Au bout de quelques semaines, il repart. Deux ans plus tard, à la même période, il s'installe à nouveau à l'hôtel. S'étant lié d'amitié avec Morriss, il lui confie une boîte en fer verrouillée, et lui demande de la conserver. Quelques semaines plus tard, Morriss reçoit une lettre de Beale. Il lui explique que le coffre contient des informations primordiales sur sa fortune et celle de ses camarades, et il donne des consignes précises à Morriss : si personne ne vient réc ce coffre sous dix ans, il doit l'ouvrir. Il trouvera à l'intérieur quelques lettres qui lui sont adressées, mais aussi trois lettres chiffrées, qui nécessitent une clé pour être compréhensibles. Cette clé, il la recevra par courrier, un ami étant chargé de la poster à partir de juin 1832. Morriss attend, mais personne ne vient, et il ne reçoit pas le courrier promis. Il conserve alors le coffre scellé.
Mais en 1845, il décide d'en savoir plus et ouvre le coffre. Il découvre une lettre en clair, qui lui explique l'histoire de Beale et de ses camarades. Alors qu'ils chassent le bison au nord de Santa Fe, ils tombent par hasard sur un gisement d'or et d'argent. Ils s'empressent donc de l'exploiter, puis décident d'aller le mettre en lieu sûr, le butin étant considérable. Beale est alors chargé d'une double mission : cacher le butin et trouver un moyen de permettre aux familles de toucher leur part du butin, s'il arrivait malheur aux membres de l'expédition. Beale ayant caché le butin, il confie donc le coffre à Morriss dans ce but précis, et pour éviter toute tentative de vol, il laisse trois lettres chiffrées : la première indique l'emplacement du trésor, la deuxième énumère son contenu, et la troisième établit la liste des bénéficiaires (voir plus bas).
N'ayant pas la clé, Morriss tente malgré tout de déchiffrer les messages de Beale, sans succès. En 1862, il raconte son histoire à un ami, pour éviter d'emporter son secret dans sa tombe. C'est cet ami (dont l'identité ne sera jamais révélée), qui publie toute cette histoire en 1885. Par ailleurs, il parvient à déchiffrer le deuxième chiffre de Beale.
Il part de l'hypothèse que chaque nombre représente une lettre, mais plusieurs nombres peuvent représenter la même lettre. Pour chiffrer ou déchiffrer, on prend un texte ou un livre de référence, et on attribue un numéro à chaque première lettre du mot, comme dans l'exemple ci-dessous.
Grâce à ce texte ou ce livre, qui est en fait la clé du code, je peux chiffrer ou déchiffrer facilement. Ainsi, si je devais écrire le mot DIODE avec la phrase-clé précédente, cela pourrait donner le chiffre: 6, 5, 9, 10, 12, sachant qu'à une lettre peuvent correspondre plusieurs chiffres.
De fait, le chiffre de Beale est extrêmement difficile à déchiffrer si on ne possède pas le texte ou le livre ayant été utilisé comme clé. Or, la lettre que Morriss aurait dû recevoir contenait justement cette clé.
L'ami de Morriss se lance malgré tout, et il tente de percer les secrets du chiffre de Beale. Il n'y parviendra jamais pour le premier et le troisième. En revanche, il réussit à déchiffrer le deuxième chiffre de Beale.
Il procède en fait de façon empirique : puisqu'il sait que la clé se cache dans un texte ou dans un livre, il essaye avec tous les textes qui lui passent entre les mains. Les échecs sont quotidiens, jusqu'à ce qu'il tente l'expérience avec la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
En utilisant la Déclaration d'indépendance comme texte clé, l'ami de Morriss parvient à percer le deuxième chiffre de Beale, et donc nous permet d'en savoir plus sur son aventure et sur son trésor. Cependant, il ne parvient pas à percer les deux autres, et décide donc, en 1885 de révéler cette histoire. Depuis, des centaines de personnes tentent de percer le chiffre de Beale, apparemment sans succès.
CLIQUEZ SUR LES IMAGES ON Y VOIT RIEN ET J AI LA FLEMME DE METTRE DU BLANC DESSOUS
Beale 1
Beale 2
Beale 3
Déclaration d'indépendance des USA
Beale 2 decyphered
Actuellement, les chiffres 1 et 3 de Beale sont toujours indéchiffrables (ou tout du moins personne ne revendique les avoir déchiffrés). Les explications sont nombreuses.
D'abord, Beale a l'avantage d'être l'auteur du chiffre, et, alors qu'il a utilisé la Déclaration d'indépendance pour son chiffre 2, il a peut-être spécialement lui-même rédigé des petits textes pour les chiffres 1 et 3. Dans ce cas, sans les textes, pas de clé.
Autre possibilité, l'ami de Morriss a peut-être publié des chiffres erronés.
Ou bien, le trésor a peut-être déjà été découvert.
Dernière hypothèse, celle que le chiffre de Beale serait une pure invention, une histoire inspirée par la littérature de l'époque, en particulier le Scarabée d'or d'Edgar Allan Poe.
Malgré tout, quelques éléments permettent d'affirmer que l'existence de Beale et son chiffre ne sont pas une pure invention d'écrivain, car il reprend en tout cas les principes de base d'un véritable chiffre. De fait, le trésor est-il peut-être toujours à portée de main de celui qui parviendra à déchiffrer les deux lettres encore inviolées. En tout cas, légende ou réalité, la question est toujours entière.
---
fin de la petite histoire
---
Il suffit donc, pour chiffrer un message via le Chiffre de Beale, de disposer d'une clé représentée sous forme d'extrait de texte. Plus le texte sera long, plus il pourra y avoir de possibilité de chiffrement, mais plus le déchiffrement sera faisable (bien que ça reste quasi indéchiffrable en vérité).
Admettons que vous souhaitez chiffrer le message suivant :
hello
Via la clé suivante :
A cette heure-ci, les pressions internationales, émanants toujours des même, à l'encontre du régime d'Assad, sont à la fois non-fondées et outrancières. Il en est de même pour le fidèle allié syrien, Mahmoud Ahmadinejad, accusé, à tort ou à raison, d'enrichir son uranium à des fins militaires. Qui sommes-nous pour autoriser tel ou tel pays de faire ce qu'il entend de ses ressources minières ? Qui nous a octroyé le droit d'exploiter les nôtres durant plus de 70 ans puis de ratifier un traité de non-prolifération, que l'on ignore par dessus le marché, après avoir fait usage de la bombe atomique sur des civils nippons ?
Le résultat chiffré serait (par exemple) :
3 8 13 21 26
Mais c'eût pu être :
A cette heure-ci, les pressions internationales, émanants toujours des même, à l'encontre du régime d'Assad, sont à la fois non-fondées et outrancières. Il en est de même pour le fidèle allié syrien, Mahmoud Ahmadinejad, accusé, à tort ou à raison, d'enrichir son uranium à des fins militaires. Qui sommes-nous pour autoriser tel ou tel pays de faire ce qu'il entend de ses ressources minières ? Qui nous a octroyé le droit d'exploiter les nôtres durant plus de 70 ans puis de ratifier un traité de non-prolifération, que l'on ignore par dessus le marché, après avoir fait usage de la bombe atomique sur des civils nippons ?
3 45 79 94 95
Ou encore dans le désordre. Qu'importe. L'essentiel est d'avoir un texte (clé) et de compter les itérations les unes après les autres afin de trouver une lettre qui nous intéresse. Cela peut même être la même qui ressort deux fois ou plus. C'est totalement aléatoire.
Les valeurs de 1, 2, 3 etc. sont variables ; c'est selon le texte rentré par l'utilisateur.
Autre exemple:
plaintext: rantanplan
key: J'ai choisi un mot tout pourri. Oui ! Mais avec un groupe de trois lettres répétées afin de ne pas avoir à me taper 50 000 lettres à chercher une par une dans cette foutue phrase.
cyphertext: jacumtpom
R=1=J
A=2=A (l'apostrophe est considéré comme un séparateur de mot, tout comme l'espace)
N=3=C
T=4=U
A=5=M
N=6=T
P=7=P
L=8=O
A=9=M
N=10=U (et non pas A, comme il se devrait. tout simplement par commodité, vous allez comprendre ci-dessous)
Lorsque les lettres ressortent deux fois ou plus (ce qui est presque toujours le cas), il faut au max privilégier les équivalences matricielles variables. Ne pas se contenter que du L=44 20 fois dans le texte. Varier au mieux. Sinon, on se retrouve avec des output tels que :
ex: cyphertext: oooo
j=o
a=o
c=o
k=o
key: Oh oui on oublie les ours d'ouganda <-- (car il est vrai qu'on les oublie trop souvent^^)
plaintext: jack
Note : les points et autre ponctuation sont considérés comme séparateur, la casse n'est pas respectée.
Là j'ai fait de petits input, pour la démo, mais... en règle générale, pour ce type d'algo bidon, on entre pas mal de texte à chiffrer. Le souci c'est le "Livre" à trouver. C'est quasi impossible à trouver, tout simplement. C'est souvent adossé d'une énigme pour trouver le livre correspondant, ainsi que son chapitre, page, paragraphe... du style :
1. 9-19
y'a pas à aller chercher très très loin, ça sent le gros bouquin --> bible --> apocalypse -->
Par exemple, pour établir une énigme, on procèdera comme suit :
2 10 20 - 7 12 18 47 38 58 [-1] <-- on capte le -1
1 9 19 - 6 11 17 46 37 57 <-- on capte la Bible (apocalypse) + le cypher 'Beale'
on déchiffre : jaratd
Ce qu'il y a à retenir est donc :
Pour le cyphering, c'est simple comme bonjour, et en plus de ça, si une tierce personne ne connait pas la clé (le livre, le texte), pour le decyphering, c'est extrêmement difficile (pour ne pas dire impossible).
Voici la petite histoire (merci wiki), un peu... romanesque :
L'histoire commence en janvier 1820 à Lynchburg, Virginie aux États-Unis. Thomas J. Beale s'installe à l'hôtel de la ville, propriété de Robert Morriss. Au bout de quelques semaines, il repart. Deux ans plus tard, à la même période, il s'installe à nouveau à l'hôtel. S'étant lié d'amitié avec Morriss, il lui confie une boîte en fer verrouillée, et lui demande de la conserver. Quelques semaines plus tard, Morriss reçoit une lettre de Beale. Il lui explique que le coffre contient des informations primordiales sur sa fortune et celle de ses camarades, et il donne des consignes précises à Morriss : si personne ne vient réc ce coffre sous dix ans, il doit l'ouvrir. Il trouvera à l'intérieur quelques lettres qui lui sont adressées, mais aussi trois lettres chiffrées, qui nécessitent une clé pour être compréhensibles. Cette clé, il la recevra par courrier, un ami étant chargé de la poster à partir de juin 1832. Morriss attend, mais personne ne vient, et il ne reçoit pas le courrier promis. Il conserve alors le coffre scellé.
Mais en 1845, il décide d'en savoir plus et ouvre le coffre. Il découvre une lettre en clair, qui lui explique l'histoire de Beale et de ses camarades. Alors qu'ils chassent le bison au nord de Santa Fe, ils tombent par hasard sur un gisement d'or et d'argent. Ils s'empressent donc de l'exploiter, puis décident d'aller le mettre en lieu sûr, le butin étant considérable. Beale est alors chargé d'une double mission : cacher le butin et trouver un moyen de permettre aux familles de toucher leur part du butin, s'il arrivait malheur aux membres de l'expédition. Beale ayant caché le butin, il confie donc le coffre à Morriss dans ce but précis, et pour éviter toute tentative de vol, il laisse trois lettres chiffrées : la première indique l'emplacement du trésor, la deuxième énumère son contenu, et la troisième établit la liste des bénéficiaires (voir plus bas).
N'ayant pas la clé, Morriss tente malgré tout de déchiffrer les messages de Beale, sans succès. En 1862, il raconte son histoire à un ami, pour éviter d'emporter son secret dans sa tombe. C'est cet ami (dont l'identité ne sera jamais révélée), qui publie toute cette histoire en 1885. Par ailleurs, il parvient à déchiffrer le deuxième chiffre de Beale.
Il part de l'hypothèse que chaque nombre représente une lettre, mais plusieurs nombres peuvent représenter la même lettre. Pour chiffrer ou déchiffrer, on prend un texte ou un livre de référence, et on attribue un numéro à chaque première lettre du mot, comme dans l'exemple ci-dessous.
Code:
1Avez-2vous 3compris 4l'5idée 6de 7ce 8chiffre 9ou 10dois-11je 12encore 13expliquer ?
Code:
Dans cette phrase, 1=A; 2=V; 3=C; 4=L; 5=I; 6=D; 7=C; 8=C; 9=O; 10=D; 11=J; 12=E; 13=E
De fait, le chiffre de Beale est extrêmement difficile à déchiffrer si on ne possède pas le texte ou le livre ayant été utilisé comme clé. Or, la lettre que Morriss aurait dû recevoir contenait justement cette clé.
L'ami de Morriss se lance malgré tout, et il tente de percer les secrets du chiffre de Beale. Il n'y parviendra jamais pour le premier et le troisième. En revanche, il réussit à déchiffrer le deuxième chiffre de Beale.
Il procède en fait de façon empirique : puisqu'il sait que la clé se cache dans un texte ou dans un livre, il essaye avec tous les textes qui lui passent entre les mains. Les échecs sont quotidiens, jusqu'à ce qu'il tente l'expérience avec la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique.
Code:
1When 2In 3The 4course 5of 6human 7events 8it 9becomes 10necessary 11for 12people 13to 14dissolve (...)
Code:
Dans cette phrase, 1=W; 2=I; 3=T; 4=C; 5=O; 6=H; 7=E; 8=I; 9=B; 10=N; 11=F; 12=P; 13=T; 14=D
CLIQUEZ SUR LES IMAGES ON Y VOIT RIEN ET J AI LA FLEMME DE METTRE DU BLANC DESSOUS
Beale 1
Beale 2
Beale 3
Déclaration d'indépendance des USA
Beale 2 decyphered
Actuellement, les chiffres 1 et 3 de Beale sont toujours indéchiffrables (ou tout du moins personne ne revendique les avoir déchiffrés). Les explications sont nombreuses.
D'abord, Beale a l'avantage d'être l'auteur du chiffre, et, alors qu'il a utilisé la Déclaration d'indépendance pour son chiffre 2, il a peut-être spécialement lui-même rédigé des petits textes pour les chiffres 1 et 3. Dans ce cas, sans les textes, pas de clé.
Autre possibilité, l'ami de Morriss a peut-être publié des chiffres erronés.
Ou bien, le trésor a peut-être déjà été découvert.
Dernière hypothèse, celle que le chiffre de Beale serait une pure invention, une histoire inspirée par la littérature de l'époque, en particulier le Scarabée d'or d'Edgar Allan Poe.
Malgré tout, quelques éléments permettent d'affirmer que l'existence de Beale et son chiffre ne sont pas une pure invention d'écrivain, car il reprend en tout cas les principes de base d'un véritable chiffre. De fait, le trésor est-il peut-être toujours à portée de main de celui qui parviendra à déchiffrer les deux lettres encore inviolées. En tout cas, légende ou réalité, la question est toujours entière.
---
fin de la petite histoire
---
Il suffit donc, pour chiffrer un message via le Chiffre de Beale, de disposer d'une clé représentée sous forme d'extrait de texte. Plus le texte sera long, plus il pourra y avoir de possibilité de chiffrement, mais plus le déchiffrement sera faisable (bien que ça reste quasi indéchiffrable en vérité).
Admettons que vous souhaitez chiffrer le message suivant :
hello
Via la clé suivante :
A cette heure-ci, les pressions internationales, émanants toujours des même, à l'encontre du régime d'Assad, sont à la fois non-fondées et outrancières. Il en est de même pour le fidèle allié syrien, Mahmoud Ahmadinejad, accusé, à tort ou à raison, d'enrichir son uranium à des fins militaires. Qui sommes-nous pour autoriser tel ou tel pays de faire ce qu'il entend de ses ressources minières ? Qui nous a octroyé le droit d'exploiter les nôtres durant plus de 70 ans puis de ratifier un traité de non-prolifération, que l'on ignore par dessus le marché, après avoir fait usage de la bombe atomique sur des civils nippons ?
Le résultat chiffré serait (par exemple) :
3 8 13 21 26
Mais c'eût pu être :
A cette heure-ci, les pressions internationales, émanants toujours des même, à l'encontre du régime d'Assad, sont à la fois non-fondées et outrancières. Il en est de même pour le fidèle allié syrien, Mahmoud Ahmadinejad, accusé, à tort ou à raison, d'enrichir son uranium à des fins militaires. Qui sommes-nous pour autoriser tel ou tel pays de faire ce qu'il entend de ses ressources minières ? Qui nous a octroyé le droit d'exploiter les nôtres durant plus de 70 ans puis de ratifier un traité de non-prolifération, que l'on ignore par dessus le marché, après avoir fait usage de la bombe atomique sur des civils nippons ?
3 45 79 94 95
Ou encore dans le désordre. Qu'importe. L'essentiel est d'avoir un texte (clé) et de compter les itérations les unes après les autres afin de trouver une lettre qui nous intéresse. Cela peut même être la même qui ressort deux fois ou plus. C'est totalement aléatoire.
Les valeurs de 1, 2, 3 etc. sont variables ; c'est selon le texte rentré par l'utilisateur.
Autre exemple:
plaintext: rantanplan
key: J'ai choisi un mot tout pourri. Oui ! Mais avec un groupe de trois lettres répétées afin de ne pas avoir à me taper 50 000 lettres à chercher une par une dans cette foutue phrase.
cyphertext: jacumtpom
R=1=J
A=2=A (l'apostrophe est considéré comme un séparateur de mot, tout comme l'espace)
N=3=C
T=4=U
A=5=M
N=6=T
P=7=P
L=8=O
A=9=M
N=10=U (et non pas A, comme il se devrait. tout simplement par commodité, vous allez comprendre ci-dessous)
Lorsque les lettres ressortent deux fois ou plus (ce qui est presque toujours le cas), il faut au max privilégier les équivalences matricielles variables. Ne pas se contenter que du L=44 20 fois dans le texte. Varier au mieux. Sinon, on se retrouve avec des output tels que :
ex: cyphertext: oooo
j=o
a=o
c=o
k=o
key: Oh oui on oublie les ours d'ouganda <-- (car il est vrai qu'on les oublie trop souvent^^)
plaintext: jack
Note : les points et autre ponctuation sont considérés comme séparateur, la casse n'est pas respectée.
Là j'ai fait de petits input, pour la démo, mais... en règle générale, pour ce type d'algo bidon, on entre pas mal de texte à chiffrer. Le souci c'est le "Livre" à trouver. C'est quasi impossible à trouver, tout simplement. C'est souvent adossé d'une énigme pour trouver le livre correspondant, ainsi que son chapitre, page, paragraphe... du style :
1. 9-19
y'a pas à aller chercher très très loin, ça sent le gros bouquin --> bible --> apocalypse -->
La vision du Ressuscité. Moi, Jean, votre frère, qui partage avec vous la détresse, le royaume et la persévérance dans l'union avec Jésus, j'étais dans l'île de Patmos parce que j'avais proclamé la Parole de Dieu et le témoignage rendu par Jésus. Le jour du Seigneur, l'Esprit de Dieu...
2 10 20 - 7 12 18 47 38 58 [-1] <-- on capte le -1
1 9 19 - 6 11 17 46 37 57 <-- on capte la Bible (apocalypse) + le cypher 'Beale'
on déchiffre : jaratd
Ce qu'il y a à retenir est donc :
Pour le cyphering, c'est simple comme bonjour, et en plus de ça, si une tierce personne ne connait pas la clé (le livre, le texte), pour le decyphering, c'est extrêmement difficile (pour ne pas dire impossible).